Parque Natural de los Volcanes

Localisation des lieux caractéristiques évoqués sur cette page .



1 - Montaña Cuervo

 

Le départ de cette petite balade s' effectue depuis un parking le long de la LZ56 depuis lequel on distingue aisément la forme caractéristique

de ce beau volcan de type "effusif" . Il domine un champ de lave recouvert de nombreux lichens donnant à l' ensemble une étonnante couleur vert-pâle .

 


Cette région des volcans est celle évoquant de la manière la plus impressionnante qu' il soit des paysages lunaires ...

D' un désert de sable volcanique et/ou de champs de lave, émergent un nombre infini de cônes volcaniques et autres cratères .



La balade consiste à effectuer le tour de l' imposant cône jusqu' à pénétrer au cœur du cratère par une large brèche par laquelle

s' est jadis, écoulée la lave .


 

Pour bénéficier d' une vue plus globale de son cratère et jouir du panorama sur les nombreux autres volcans présents dans cette zone,

nous allions grimper le long du flanc du Montaña Cuervo  jusqu' à en atteindre les bordures extérieures ...

 


Le contournement d' un cône secondaire poursuit la balade et conclut ainsi la boucle ramenant vers le parking où notre véhicule était stationné .



2 - Parque Nacional de Timanfaya

 

Il a été fondé en 1974, et abrite la principale zone d' activité volcanique depuis les Montañas del Fuego  jusqu' à la mer (on y recense près

de 300 volcans) ; ses 50 km² sont strictement protégés, accessibles depuis un "péage" où l' on vous allègera des 8 € par personne que

coûte la visite .

 


Sa visite s' organise en groupe à bord d' autocars bondés se succédant le long d' un circuit goudronné d' une dizaine de kilomètres, tracé à travers le Parc . L' autocar roule lentement, stoppe quelques instants devant les principales curiosités alors qu' une bande son pré-enregistrée dispense des commentaires rédigés en espagnol, anglais et allemand . A aucun moment il n' est donné la possibilité de descendre du véhicule .


C' est donc à travers des vitres tachées de marques de doigts gras et autres crânes que l' on a observé la mer de lave qui s' étend au pied de la Montaña Rajada  (350 m), le désert de cendres de la Valle de la Tranquilidad  et les montagnes rouges del Fuego  (510m), sans ne jamais rien comprendre aux commentaires diffusés .

 

 

Bof ... Bof ... Bof ! Le site naturel de toute beauté est alors transformé en une attraction touristique pas vraiment à notre goût .


Depuis 1824, date de la dernière activité volcanique, les Montañas del Fuego  ne dorment que d' un œil ;

la température pouvant y atteindre les 200 °C à seulement 20 cm de profondeur .

El Diablo, un restaurant-mirador conçu par César Manrique, situé sur l' Islote de Hilario  (un monticule de lave),

a su tirer profit de cette ressource naturelle : à l' aplomb d' un "puits" d' une dizaine de mètres, la chaleur y est "infernale" (600 °C), ils y grillent les pièces de viande ... Et visiblement, c' est vendeur !

 

Par ailleurs, dans le but de prouver l' activité encore réelle des volcans, on s' y livre à quelques expériences géothermiques, telles les démonstrations de type "geyser" : du personnel verse de l'eau dans des cavités, elle

se transforme rapidement et bruyamment en vapeur sous les "Ooohhh !" ou encore les "Aaahhh !" d' un public ébahi et définitivement conquis .

 


3 - Caldera Blanca


Nous avons ensuite emprunté une piste longeant sur la gauche, les limites du Parc National de Timanfaya  (la présence de nombreux panneaux rappelle l' interdiction formelle d' y pénétrer) . Praticable en 4x4, à VTT ou à pied, la cassante piste passe au Nord de la Montaña de Mazo  et mène à la Caldera Blanca, où nous allions faire étape .


Notre 4x4 nous a permis d' atteindre le pieds du volcan . De là, un sentier monte sur ses pentes jaunes pour enfin, en atteindre le sommet dépassant les 450 mètres d' altitude ...

 

Depuis le sommet de la Caldera Blanca, on bénéficie d' une vue plongeante sur un cratère atteignant 300 mètres de profondeur

(certainement le mieux conservé des cratères de l' île !) et sur le désert de sable noir et de cailloux .

Nous allions faire le tour de l' imposant cratère, épousant le contour de sa lèvre .

 


La balade est particulièrement agréable, on y bénéficie d' un panorama à 360 ° assez extraordinaire s' étendant particulièrement loin .


 

 

Plus que la flore encore, la faune est particulièrement rare sur Lanzarote.

Parvenus au sommet, la présence de ce corbeau, invité surprise de notre

pique-nique n' en fut que plus intrigante ...

 

 

 

 

De ce côté-ci, la vue s' étend sur les montagnes de feu du Parc National de Timanfaya  où nous nous trouvions quelques heures auparavant ...


 

Puis nous redescendions plein Ouest, faisant face à l' Océan ...



4 - Playa de la Madera

Nous prolongions alors vers le Nord (en direction de Tinajo) avant de bifurquer à gauche vers l' océan jusqu' à rejoindre les plages de la Madera .

A noter que la piste est bien meilleure de ce côté-ci de la Caldera Blanca . Aussi avions nous croisé plusieurs voitures de type classique dont les occupants s' étaient ici rendus pour en effectuer l' ascension ou assister au spectacle de la houle venue se fracasser sur les écueils d' une côte acérée .

 

 

Plus que des plages, quelques zones moins accidentées descendent jusqu' au bord de l' océan, dévoilant parfois quelques étendues de sable

noir ... C' est là que nous nous éternisions un moment, savourant l' instant, bien en marge de l' agitation effervescente du tout proche Parc

de Timanfaya visité quelque temps auparavant .

 

 

Poursuivant la piste un peu au hasard, nous allions parvenir à Tenesar  (5), un charmant petit village de pêcheurs aux deux ou trois ruelles totalement désertes, conférant à l' ensemble un petit air de village fantôme . Sa plage, la Playa Teneza est constituée de blocs de lave ; elle

semble particulièrement exposée à la violence de la houle venue s' y fracasser .

 


Ailleurs ... au détour d' une piste


Ces premiers paysages correspondent à ceux rencontrés en limite Sud du Parc des Volcans (6) ; ils bordent la région de la Geria ...

On peut y observer les premières cultures "en alvéoles" organisées sur des sables volcaniques .


 

Ailleurs, un peu plus au Nord, au cœur du Parc des Volcans, au hasard des pistes se perdant dans le désert volcanique, de part et d' autre

de la belle route LZ56 (7).

 

 

Les habitants sont semble t' il sensibilisés aux problèmes environnementaux. Ainsi ne trouve t' on pas à Lanzarote  de décharges sauvages,

de divers détritus polluant les paysages ... A moins que l' explication ne tiennent dans la présence des vents balayant continuellement

ce territoire désertique ?! Toujours est-il que ... la seule ombre venue obscurcir le tableau !

 

Les pistes empruntées traversent des déserts de sable noir parsemés de plaques de lave cordée recouvertes par une faible végétation

de lichens vert pâle, entre lesquelles poussent de rares plantes grasses ou encore quelques géraniums sauvages .

 

 

L' une des dernières pistes empruntées nous a menés du côté de la Montaña los Rodeos, la Caldera de la Rilla, la Montaña Senalo ...



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