D' origine volcanique, Fuerteventura se caractérise principalement par ses ses terres arides et désertiques
dont "émergent" des cônes dont la hauteur ne dépasse
pas les 812 m d' altitude .
Localisés sur la carte ci-contre, ils sont repérés
par un numéro et identifiés ci-dessous .
Entre Antigua et Betancuria, empruntant la jolie route serpentant dans une belle chaîne de volcans, nous atteignions le Mirador Morro Velosa (1) . On y bénéficie d' un très joli très vaste panorama ...
Nous poursuivions toujours cette même route . Entre Betancuria et Pàjara les paysages se faisaient plus désertiques encore .
Dans cet univers minéral, l' apparition contrastée du petit village de Vega de Rio Palmas, abrité au cœur de son oasis, était assez surprenante . Plusieurs belvédères aménagés permettent
de profiter de ces paysages "montagnards" s' étendant jusqu' à l' océan .
Le Mirador de Fenduca (2) est l' un de ceux-ci . Il domine l' Embalse de la Penitas
(un tout petit barrage) .
En 1965, un couple d' écureuil de Barbarie d' origine marocaine a été introduit à Fuerteventura . Depuis, l' espèce est devenue envahissante ...
On en trouve de nombreux fréquentant les belvédères, à la recherche de la nourriture abandonnée par les touristes les fréquentant, malgré
les nombreux panneaux rappelant l' interdiction formelle de les nourrir !
Nous nous situions désormais sous le petit barrage évoqué plus haut :
l' Embalse de la Penitas (2) . Une courte balade permet de rejoindre une
petite chapelle blanche adossée aux rochers et encadrant une petite gorge :
la Virgen de la Peña . Ces décors nous rappelaient une fois encore la proximité
de l' Afrique ; ils nous évoquaient certains de ceux déjà abordés notamment,
au Maroc ou en Tunisie .
Il était bien tard lorsque nous parvenions à ce très joli belvédère situé sur la route route entre la Pared et Pàjara (3) ;
le soleil venait déjà de se coucher !
Accessible après une courte petite "grimpette", la vue dont on
y dispose ouvre sur les plus hauts sommets que compte l' île .
Elle s' étend au Sud, jusqu' au Pico de la Zarza, le plus haut sommet
de Fuerteventura . Il culmine à la "vertigineuse" altitude de 812 mètres !
Comparée à Tenerife dont le Teide, du haut de ses 3 718m, constitue le
plus haut sommet d' Espagne, Fuerteventura peut être considérée
comme une île relativement plate !
Nous n' avions à Fuerteventura, pas encore randonné sur les hauteurs de cratères particulièrement bien dessinés . Nous doutions même ici,
de leur présence : le seul guide en notre possession n' était vraiment pas terrible et ne renseignait pas sur de telles promenades .
Nous rappelant les fabuleuses balades que nous y effectuions sur Lanzarote, nous en avions particulièrement envie ...
Nous nous dirigions un peu au hasard sur les pistes parfois un peu accidentées, sillonnant le massif de Malpais de Bayuyo,
tout proche de Corralejo où nous logions . Nous stationnions au pied du Calderon Mondo dont nous entreprenions l' ascension (4) .
Il ne révélait pas de cratère vraiment bien dessiné ... beaucoup trop ouvert, il s' étendait jusqu' à l' océan .
Redescendus, nous nous dirigions désormais à pied vers la voisine Montaña Corolada que nous gravissions (4) ...
Au sommet, un belvédère bricolé avec des planches permet d' en admirer le très joli cratère, totalement fermé, rappelant la forme tout
à fait caractéristique des volcans . De très nombreux écureuils de Barbarie fréquentaient également ici, les abords de cet espace aménagé .
Il n' existe pas vraiment de chemin épousant les contours du cratère ... En en suivant les lèvres, nous convenions cependant d' en effectuer complètement le tour .
Au cours du séjour, nous nous sommes également rendus sur l' Isla des Lobos . Aujourd' hui Parc Naturel, elle doit son nom aux nombreux phoques-moines y vivant au cours du XVème siècle . Distante de Corralejo d' environ 2 km ; on l' atteint au cours d' excursions assurées par différents bateaux, ou par la ligne régulière la desservant (dernière option personnellement retenue et assurée par la société Nortour -sur leur site, tarifs et horaires actualisés des traversées-) .
A 10 heures, nous empruntions la première des navettes desservant la petite île (coût de la traversée 15€ A/R par personne ; durée environ
15 minutes) . A peine débarqués, nous empruntions arbitrairement sur la gauche, le sentier excellemment bien entretenu (repéré en rose
sur la carte) et permettant d' effectuer de plus ou moins loin, le tour de l' île d' un périmètre de 14 km .
Rapidement, nous atteignions la délicieuse Playa la Concha o la Caleta . Une plage de sable blanc, abritée dans une jolie baie, faisant face
à Fuerteventura, et où il doit être bon de se baigner et de se prélasser au cours de l' été .
Nous prenions désormais la direction des Salinas situées sur la Punta El Marrajo .
Nous ambitionnions emprunter le sentier escaladant la Montaña la Caldera : le volcan dominant l' île (littéralement : "la Chaudière") .
C' est jadis dans son cratère s' ouvrant dans l' océan, que les phoques venaient trouver refuge avant qu' ils ne soient décimés par les marins pêcheurs locaux . Rappelé par un panneau, l' accès au sentier y grimpant n' était cependant pas autorisé (l' était-il de manière temporaire ou permanente ?!) ... Un peu déçus, de ne pouvoir nous élever un peu plus au-dessus de l' Isla des Lobos, nous permettant ainsi, de l' admirer
sous d' autres perspectives, nous nous remettions en marche vers la partie Nord de l' île .
Lorsque nous y parvenions, ce sont alors les côtes sud de l' île de Lanzarote (distantes d' environ 8 km) que nous découvrions .
S' y dressait fièrement, leur faisant face, le Faro de Martiño .
Nous étions à mi-parcours de la balade que nous avions prévu effectuer ce jour . Étant donné que nous n' avions pas pu gravir la Montaña
la Caldera, nous étions un peu en avance par rapport au départ du bateau qui nous ramènerait à Fuerteventura et dont l' heure était fixée
au plus tôt, à 13h45min (en ce mois de février, dernier retour à 16h). Les décors alentours étant ici, particulièrement séduisants, nous nous
y attardions un peu (ci dessous, vue vers le Nord, et les côtes de Lanzarote) .
Ci-dessous, vue vers le Nord Est, et d' étonnantes zones immergées .
Ci-dessous, vue vers le Sud ; on y découvre la Montaña la Caldera, et les côtes de Fuerteventura en arrière-plan .
Dans un itinéraire situé cette fois plus à l' Est, nous prenions le chemin du retour ... Nous y découvrions de nouveaux paysages .
Concentrée dans un aussi petit périmètre, nous étions surpris d' y découvrir une telle diversité d' écosystèmes .
Parvenus dans le Sud de l' île, nous nous rapprochions des côtes .
Nous parvenions au seul tout petit village que compte l' île : El Puertito . Abrités dans une baie, entre les blocs de lave, les embarcations des pêcheurs y résidant, reposaient sur le
sable blanc d' adorables petites plages . L' ambiance ressentie, y était globalement très agréable ...
Seuls un groupement de quelques maisons typiquement canariennes compose ce petit village de pêcheurs . Basses, toutes blanches, dont
seuls les portes et volets revêtent invariablement cette même teinte verte ou bleue, ces petites habitations dominent le port, épousant les courbes d' un relief légèrement vallonné . Le village héberge un unique restaurant . Réputé de bonne qualité et bon marché, il convient de réserver dès son arrivée sur l' Isla des Lobos, car seules quelques tables se partagent l' espace d' une petite salle dont les fenêtres ouvrent
sur le joli petit port .
Nous parvenions au quai d' embarcation peu avant 13h45 . La balade à l' Isla des Lobos (que nous hésitions un peu à faire) nous avait enchantés . Il faut compter un minimum de trois heures si l' on envisage effectuer tranquillement la boucle menant au phare de Martiño, plus si on opte de déjeuner au restaurant (il peut également être agréable de pique-niquer sur l' île), se prélasser sur une plage ou encore s' y baigner ...
On peu tout à fait alors, envisager y passer une agréable journée toute entière . A heure convenue, le bateau nous ramenait vers
Fuertevantura ... Ce jour là, nous déjeunions pour l' unique fois du séjour, au restaurant de notre hôtel .
Ce séjour nous avait plu . Il renforçait l' envie de venir à nouveau, visiter les îles des Canaries que nous n' avions pas encore explorées (Tenerife, Grande Canarie, La Gomera, La Palma et El Hierro) . L' idée d' y effectuer un séjour plus long, reliant ces îles en ferry, à bord d' un véhicule de type "camping-car", nous avait déjà effleuré l' esprit lorsque nous séjournions sur Lanzarote . Sur Fuerte, nous avons vus quelques-uns de ces véhicules bivouaquer dans des endroits de rêve . Nous étions convaincus que les Canaries se prêtaient tout à fait bien à ce type de tourisme
(et ce, à toutes périodes de l' année !) ... Nous en gardions l' idée : de toute évidence, nous la préférions à la formule "Club Tout-Inclus", souscrite
au cours de ce séjour, et à laquelle nous éprouvions un peu de mal à adhérer (nous consentons tout à fait qu' "il en faut pour tous les goûts !") .
Avec ses belles étendues de sable, nous pensons que Fuerteventura est à privilégier dans le cadre d' un séjour balnéaire axé exclusivement
sur la détente et la baignade . Nous lui avons personnellement préféré l' île de Lanzarote qui, avec ses paysages lunaires assez extraordinaires, ses volcans encore en activité, nous est apparue beaucoup plus intéressante et dépaysante . Sur cette dernière, les possibilités de randonnées nous ont par ailleurs semblé beaucoup plus importantes et de meilleure qualité ; les créations du seul César Manrique, apportent également
un intérêt culturel certain, qu' on peine un peu à retrouver sur Fuerte .
Depuis Fuerteventura, l' excursion la plus vantée est celle de Lanzarote . Alors si ce n' est pour paresser sur les plages de sable blanc, pourquoi
y séjourner alors qu' on peut tout autant le faire sur Lanzarote ? Cette dernière mérite bien qu' on y consacre plus qu' une unique journée ...
Ce récit vous a plu ?! Merci à vous de l' avoir lu ...
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