Ce récit est essentiellement constitué d' images . Il se divise par thèmes auxquels sont associés une petite carte permettant de mieux localiser les endroits où ont été pris chacun des clichés présentés sur cette page . Bonne lecture !
Depuis Corralejo où nous logions, nous empruntions la piste
s' échappant vers le Nord et épousant au plus près les côtes .
Nous demeurions vigilants, car non revêtue, nous n' y
bénéficiions plus d' aucune assurance concernant notre
véhicule de location .
Envisager parcourir cette piste en vélo nous a semblé une très belle option ... Nous en croisions et en dépassions de nombreux .
En relativement bon état, la piste ne se révèle pas trop poussiéreuse ; les VTT paraissent bien cohabiter avec les véhicules des nombreux surfeurs venus ici pratiquer leur activité favorite
.
Sur notre gauche, nous découvrions de grandes étendues vallonnée dont des parcelles avaient été découpées par de petits murets constitués
de blocs de lave ... Ils témoignaient pensions-nous d' une ancienne activité agricole, supplantée désormais, par la seule activité touristique
(datant du début des années 70) qui semble aujourd' hui, seule faire vivre économiquement l' île . Mais quels végétaux pouvaient bien ainsi pouvoir se développer dans un sol que nous imaginions trop aride ? Nous l' ignorions . En toile de fond, nous distinguions la chaîne de
volcans éteints de Malpais de Bayuyo dont les sommets n' excèdent pas les 300m d' altitude .
A droite, côté Océan Atlantique, distantes d' une quinzaine de kilomètres, ce sont les côtes Sud de l' île de Lanzarote que nous parvenions à discerner sans mal .
La piste permet de longer successivement quelques criques, quelques anses dont la lave noire se répand dans l' océan .
Elle traverse également le paisible village de pêcheurs de Majanicho, accessible par ailleurs, par une excellente route goudronnée ...
Plus nous approchions de la Punta de Toston sur laquelle était planté un phare, plus nombreuses s' étalaient entre les blocs de lave,
des zones sablonneuses .
Nous atteignions désormais la Caleta del Marrajo, une belle baie fermée par le faro de Toston (un phare), trônant sur la
Punta de Toston o de la Ballena . Réchauffées par le soleil, ses eaux atteignaient ici, des températures très agréables .
Nous poursuivions la balade jusqu' à atteindre le village de El Cotillo, où nous rejoignions la route goudronnée .
Nous la poursuivions jusqu' à retourner à Corralejo via le village de La Oliva ... Nous avions ainsi réalisé une bien jolie boucle !
Ce parc situé très proche de l' endroit où nous logions (zone orangée figurant sur la carte ci-dessus), constitue une curiosité naturelle incontournable pour tout voyageur se rendant sur l' île de Fuerteventura . Il est classé Parc Naturel et se caractérise par une vaste
étendue de dunes de sables (1670 hectares), venant buter d' une part sur une chaîne de volcans de couleur amarante et se déversant
d' autre part, jusque dans l' océan .
Ce "désert" de sable blanc "dégueulant" jusque dans l' océan, offre ainsi aux baigneurs de très vastes étendues de plages assez
somptueuses . Elles sont également le point de rendez-vous de très nombreux windsurfeurs et autres kitesurfeurs .
A la tombée du jour, la lumière rasante magnifie encore la beauté des décors ... Elle donne alors à l' ensemble, des airs de paysages sahariens (pas vraiment étonnant lorsque l' on sait que l'
Afrique n' est ici distante que d' une centaine de kilomètres à peine) .
Nous nous rendions également dans la partie Sud de l' île ...
jusqu' à en atteindre son extrémité : la Punta de Jandia .
Après avoir emprunté une longue piste, nous y découvrions
une vaste étendue battue par les vents . Semblant braver des conditions météorologiques que nous imaginions parfois assez redoutables, un village (celui de Puerto de la Cruz) et un phare (le Faro de Jandia) y avaient été bâtis .
Un peu plus au Nord, nous regagnions la Punta Pesebre depuis laquelle nous bénéficiions d' un joli panorama très dégagé,
ouvrant sur la façade sud-ouest de l' île .
Empruntant une piste qui nous permettait de prendre un peu plus de hauteur, nous découvrions sous une autre perspective, ces mêmes paysages (point de vue de Roque de Moro) . La piste continuait jusqu' à rejoindre la réputée Playa de Cafete que nous devinions un peu plus
au loin . Nous jugions cependant ne pas avoir le temps de nous y rendre, et décidions de rebrousser chemin .
Sur la route du retour, nous nous accordions une étape à la Playa de Sotavento de Jandia . Elle se situe sur la façade Est de l' endroit le plus resserré de l' île : l' Istmo de la Pareu et s' étend sur plusieurs dizaines de kilomètres . Dans un contraste saisissant, son sable blanc éclatant forme au milieu de ses eaux bleues-vertes, des bancs sinueux se découvrant au fil des marées . Annuellement s' y déroulent des compétions internationales de windsurf ... Belle ambiance !
Au cours de notre séjour, nous nous rendions sur plusieurs lieux hébergeant des phares (aucun de ceux-ci ne semblent en revanche, se visiter) .
Localisés sur la carte ci-contre, ils sont repérés
par un numéro et identifiés ci-dessous .
* 1 - Faro de Toston situé sur la Punta de Toston o de
la Ballena .
* 2 - Faro de Entallada situé sur la Punta Entallada .
* 3 - Faro de Jandia situé sur la Punta de Jandia .
* 4 - Faro de Morro Jable situé sur Punta del Jable .
Hier simples villages de pêcheurs, les principales localités
bordant les bords de mer sont aujourd' hui devenus de grands
sites touristiques . Défigurés par la construction de gigantesques complexes hôteliers, ils ont perdu leur identité et toute forme
d' authenticité . Bien souvent, nous n' avons fait que les traverser,
et n' en évoquons que très peu sur cette page .
Localisés sur la carte ci-contre, ils sont repérés
par un numéro et identifiés ci-dessous .
* 1 - Corralejo où nous logions est l' un de ceux-ci . Il est également le port permettant de rejoindre l' Isla des Lobos par l' emprunt
de petits bateaux touristiques, et l' île voisine de Lanzarote par ferry, accessible en une douzaine minutes de traversée à peine .
* 2 - La position centrale d' Antigua, a cependant contribué à préserver un peu de l' identité canarienne de cette capitale historique de l' île
de Fuerteventura . Néanmoins, chaque jour, de nombreux cars y déversent leur flot de touristes venus des stations balnéaires de l' île toute entière, chacune des structures hôtelières en
proposant l' excursion .
Nous faisions également étape à Pàjara (3), une petite cité bien tranquille . Nous ne lui attribuions cependant que peu d' intérêt .
Au cœur de l' île, la production de l' Aloé Vera est réellement
très importante . La plante ne nécessite que très peu d' eau
pour se développer ; sur ses terres volcaniques, elle puise les
sels minéraux dont elle a besoin pour croître . Elle est utilisée
dans l' élaboration de nombreux produits cosmétiques et
assure ainsi à l' île une économie autre que la seule activité
touristique . Quant aux habitants de Fuerteventura, ils
l’appliquent au quotidien, directement sur la peau pour ses
vertus cicatrisantes, l' ingurgitent même pour remédier à
des troubles digestifs, améliorer leurs défenses immunitaires,
leur transit ...
Mais Fuerteventura, c' est aussi de délicieux petits ports de pêche .
Il suffit souvent de sortir des classiques circuits touristiques, emprunter des petites routes ou encore des pistes s' échappant
vers l' océan et débouchant sur de croquignolets villages
typiquement canariens, composés de maisons blanches aux
volets bleus et verts, et souvent préservés de toute invasion
touristique massive .
Localisés sur la carte ci-contre, ils sont repérés
par un numéro et identifiés ci-dessous .
Situé tout au Nord de l' île, le petit village de Majanicho (1) semble abandonné à ses seuls résidents . Traversé par les touristes empruntant
la piste côtière, ceux-ci ne semble pas même prendre le temps de s' y arrêter ... Et pourtant !
El Cotillo (2) est très probablement le plus touristique et le plus importants de ces petits ports de pêche .
Ayant su conserver une certaine authenticité, sa visite n' en demeure pas moins très agréable .
Tout proche de El Cotiilo, nous découvrions les restes d' un château dominant le village et l' océan : le Castillo de Rico Roque .
Sur Fuerteventura, il demeure également des moulins par dizaines, aux formes assez singulières . Celui-ci, proche de El Cotillo,
se situe dans le petit village de El Roque ; excellemment bien conservé (ou restauré ?!) il nous a paru assez représentatif .
Après avoir suivi une route en impasse ramenant vers les côtes occidentales, nous parvenions au pittoresque petit village de Ajuy,
ou autrement baptisé Puerto de la Peña (3) .
S' élevant au dessus du village d' Ajuy, un petit sentier mène au Naturdenkmal "Caleta Negra", un site abritant des grottes creusées dans
la falaise (cuevas) où viennent se fracasser les vagues . Vantée parmi les curiosités incontournable de l' île, nous jugions pourtant cette
visite bien décevante .
Un peu au hasard de nos déambulations, nous atteignons le village de Las Playitas (4)
.
Autre découverte faite de manière tout aussi fortuite, le petit port de Casas de Pozo Negro (5) .
Loin de toute agitation qui anime les nombreuses zones touristiques que compte Fuerteventura, nous jugions qu' il devait être bien agréable
de passer ici ses vacances, logés dans une de ces croquignolettes maisonnettes bordant presqu' à le toucher, l' océan .
Plus que partout ailleurs, la vie semblait ici, s' écouler vraiment paisiblement .
Non loin du village de Casas de Pozo Negro, nous marquions une étape proche des Salinas del Carmen .